
Par Nanou Monterin
Ce week-end, je suis allée faire un petit tour du côté de la LEKKAROD, édition zéro. Une course portée par Dominique Grandjean, son équipe de vétos, et des amis venus de tous les horizons…
Impossible, en m’y promenant, de ne pas repenser à mon article de 2014 sur La Grande Odyssée. Je le concluais alors, rêveuse, en espérant qu’un jour, une autre belle course verrait le jour sur nos reliefs — mais autrement.
Je ne suis pas voyante. Ce jour-là, c’était simplement mon cœur qui parlait. Celui d’une enfant, sans arrière-pensée, avec juste l’envie d’autre chose… Cette petite chose presque insaisissable qui nous relie au passé, à l’Alpirod, à l’Iditarod, à ce souffle d’authenticité qu’on ne perçoit que dans les regards.
Et ce week-end, à l’aube d’une nouvelle ère, je l’ai aperçu, ce regard-là, sur la LEKKAROD.
À l’Alpe d’Huez.
Je vous invite à relire cet article de 2014 — mon dernier pour la LGO. Peut-être que vous sourirez en voyant à quel point, quelque part, j’avais pressenti…
Je n’ai pas pu rester assez longtemps pour écrire un vrai article sur cette édition zéro, mais l’année prochaine, je reviendrai. Et j’écrirai avec toute ma passion.
Une promesse déjà immense
Mais une chose est sûre : cette course promet d’être grande. Et majestueuse.
Pourquoi ?
Parce que son cœur, c’est une équipe d’hommes et de femmes tout simplement exceptionnels.
Parce que ses poumons, ce sont des mushers de France et d’ailleurs, et leurs chiens magnifiques.
Autour de moi, je n’ai vu que des sourires, des rires, des yeux brillants, des accolades… des adultes redevenus enfants, l’espace d’un instant.
Et je n’ai ressenti qu’une seule chose : le bonheur. Une sérénité incroyable.
En si peu de temps, ils ont accompli quelque chose de fou. Avec un QG digne des plus grandes structures sportives !
Oui, il reste des détails à peaufiner — mais c’est normal.
La LEKKAROD n’est encore qu’un chiot. Laissons-lui le temps de grandir. Suivez-la de près… elle ira bien plus loin qu’on ne peut l’imaginer.
Car, comme son logo l’annonce : c’est une course de cœur.
Merci à vous tous
Je félicite Dominique Grandjean pour ce qu’il a accompli — mais surtout, pour l’homme qu’il est.
Je garde en moi le souvenir précieux de mes débuts, de l’Alpirod, et de sa bienveillance.
Bravo aux vétérinaires, aux bénévoles adorables qui m’ont accueillie à bras ouverts.
J’ai été touchée de revoir Delphine Cléro, cette femme formidable qui a un bel avenir devant elle.
De faire la bise à Nicolas Vanier — avec qui j’aurais aimé partager un plus long moment, évoquer ces 20 années passées depuis notre première rencontre, avec Diane, Montaine, et Loup. Des souvenirs inoubliables.
Et puis, revoir les mushers… Catherine, Jindra, et tant d’autres.
Retrouver mon pote Gil de Doonerak Runner’s, avec la belle Sophie.
Cette ambiance, ces visages, cette énergie…
Mention spéciale
Bravo aux graphistes — c’est mon métier, et je peux dire que le logo, les bannières, les calicots, le site : tout est de grande qualité. Super boulot, Olivier ! 😊
Bravo aussi pour la petite boutique : de beaux produits, bien choisis, et un grand sourire à la femme de Patrick qui tenait le stand. (Pardon de ne pas t’avoir fait la bise en partant !)
Et pour finir…
Le fléchage vers la course ? Parfait. J’imagine qu’il en allait de même sur les pistes.
Les mushers ont été gâtés : chaises pliantes, petits cadeaux…
Je n’ai pas pu assister au repas ni à la soirée, mais tout semblait à la hauteur.
Et la conférence sur l’histoire du chien ? Une belle initiative : on parle du fond, pas du show.
Respect.
NANOUKIA